• Prix (autres),

Devenez juré de la 10ème édition du Prix du Roman des Etudiants !

Publié le 14 septembre 2020 Mis à jour le 14 septembre 2022

La 10e édition du Prix du roman des étudiants et étudiantes démarre maintenant ! Faites partie du jury de l'Université en envoyant votre candidature avant le 9 octobre.

Date(s)

le 13 septembre 2022

ATTENTION / Candidature à envoyer avant le 9 octobre

Les jurés sélectionnés dans toute la France métropolitaine et en DROM-COM, grâce à l’engagement des universités participantes - dont l'université Paris Nanterre - et des librairies indépendantes pourront :  

  • lire les 5 romans écrits en langue française, issus de la rentrée de septembre,
  • rencontrer les 5 auteur·trices lors des rencontres organisés dans les universités participantes, les librairies partenaires, ainsi qu'en ligne !
  • partager et débattre sur les réseaux sociaux,
  • élire et fêter le lauréat(e) mi-janvier sur la Barge du CROUS de Paris. 

Vous pouvez dès maintenant candidater en vous inscrivant sur la plateforme https://radiofrance.qualifioapp.com/quiz/1097065_70/%20Candidature-Prix-du-Roman-des-tudiants-France-Culture-Tlrama-10me-dition%20.html en joignant la critique du dernier roman que vous avez lu (n’importe quel roman, récent ou pas…).


Les romans sélectionnés sont :

  • Kaouther Adimi, Au vent mauvais (Seuil)  
Leïla, Tarek et Saïd grandissent dans un village de l’est de l’Algérie, au début des années 1920. La première, mariée très jeune contre son gré, décide de se séparer et retourne chez ses parents, avec son fils, dans la réprobation générale. Tarek est un berger timide et discret. Saïd, lui, vient d’une famille plus aisée et poursuit des études à l’étranger. Tous deux sont secrètement amoureux de Leïla.
A travers les destins croisés de trois personnages, Kaouther Adimi dresse une grande fresque de l’Algérie, sur un siècle ou presque, de la colonisation à la lutte pour l’indépendance, jusqu’à l’été 1992, au moment où le pays bascule dans la guerre civile.
  • Claire Baglin, En salle (Minuit)  
Dans un menu enfant, on trouve un burger bien emballé, des frites, une boisson, des sauces, un jouet, le rêve. Et puis, quelques années plus tard, on prépare les commandes au drive, on passe le chiffon sur les tables, on obéit aux manageurs : on travaille au fastfood. En deux récits alternés, la narratrice d’En salle raconte cet écart. D’un côté, une enfance marquée par la figure d’un père ouvrier. De l’autre, ses vingt ans dans un fastfood, où elle rencontre la répétition des gestes, le corps mis à l’épreuve, le vide, l’aliénation.
Claire Baglin est née en 1998. En salle est son premier roman.
  • Diatty Diallo, Deux Secondes d’air qui brûle (Seuil)  
Entre Paname et sa banlieue : un quartier, un parking, une friche, des toits, une dalle. Astor, Chérif, Issa, Demba, Nil et les autres se connaissent depuis toujours et partagent tout, dont le harcèlement policier qu’ils subissent quotidiennement. Un soir d’été, en marge d’une énième interpellation, l’un d’entre eux se fait abattre.
Diaty Diallo a grandi entre les Yvelines et la Seine-Saint-Denis, où elle continue d’habiter aujourd’hui. Deux secondes d’air qui brûle est son premier roman.
  • Lucie Rico, GPS (POL)
Ariane est une jeune femme en difficulté sociale et personnelle. Elle préfère rester cloîtrée chez elle, jusqu’au jour où Sandrine, sa meilleure amie, l’invite à ses fiançailles. Pour l’aider à se repérer et lui permettre d’arriver à bon port, Sandrine partage sa localisation avec elle sur son téléphone. Mais le lendemain, Sandrine a disparu. Elle ne répond plus au téléphone. Aucune trace d’elle. Sauf ce point GPS, qui continue d’avancer. Et qu’Ariane ne va plus quitter des yeux.
Lucie Rico est née en 1988 à Perpignan. Le chant du poulet sous vide, son premier roman, a reçu le Prix du roman d’écologie et le Prix du Cheval Blanc 2021. GPS est son deuxième roman.
  • Monica Sabolo, La vie clandestine (Gallimard)   
« Je tenais mon sujet. Un groupe de jeunes gens assassinent un père de famille pour des raisons idéologiques. J’allais écrire un truc facile et spectaculaire, rien n’était plus éloigné de moi que cette histoire-là. Je le croyais vraiment. Je ne savais pas encore que les années Action directe étaient faites de tout ce qui me constitue : le silence, le secret et l’écho de la violence. » La vie clandestine, c’est d’abord celle de Monica Sabolo, élevée dans un milieu bourgeois, à l’ombre d’un père aux activités occultes, disparu sans un mot d’explication. C’est aussi celle des membres du groupe terroriste d’extrême gauche Action directe, objets d’une enquête romanesque qui va conduire la narratrice à revisiter son propre passé.

Mis à jour le 14 septembre 2022